Plein Emploi Solidaire est une association du Maine-et-Loire réunissant localement, dans son conseil d’administration, des représentants de chacun des types d’entreprises consacrées à la lutte contre la privation d’emploi par la production d’emplois accessibles. Il s’agit des Entreprises adaptées (EA), des Établissements et services d’aide par le travail (ESAT), des Associations intermédiaires (AI), des Entreprises d’insertion (EI), des Ateliers et chantiers d’insertion (ACI), des Entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI), et enfin des Entreprises à but d’emploi (EBE).

Si chacune de ces entreprises a une spécialité qui lui est propre, soit par le public qu’elle accueille soit par les modalités de travail qu’elle propose, elles ont cependant toutes un point commun : proposer un emploi accessible à des personnes qui en ont été durablement privées, et ce grâce au cofinancement de ces emplois par la Collectivité.

>> En savoir plus

Pourquoi ce nom ?

Le plein emploi est un leurre car il exclut de fait un nombre considérable de concitoyens et de concitoyennes (un à deux millions) qui tous et toutes constatent que le marché de l’emploi leur est inaccessible. Ce n’est pas un véritable « plein emploi » car il comporte un très grand nombre de personnes qui désirent travailler mais sont « privées d’emploi ».

Le plein emploi solidaire est une manière de nommer le véritable plein emploi. C’est l’organisation économique qui inclura des emplois accessibles, cofinancés par la Collectivité, à proportion du besoin d’emploi de la population toute entière. Le « plein emploi solidaire » permettra à chacun de trouver un emploi dans le marché du travail ordinaire en priorité, mais à défaut, il lui sera proposé un emploi accessible cofinancé par la Collectivité.

Les statuts

L’association se compose de personnes physiques ou morales représentatives de toutes les ELPE (Entreprises de Lutte contre la Privation d’Emploi) et qui souhaitent adhérer aux présents statuts.

L’objectif

La preuve est faite que les personnes exclues du marché de l’emploi sont capables de travailler, pour peu que les emplois leurs soient rendus accessibles dans une logique d’économie solidaire. C’est l’expérience séculaire des ELPE (Entreprises de lutte contre la privation d’emploi : EA, ESAT, AI, EI, ETTI, ACI, EBE), qui représentent 6380 entreprises et 300 000 emplois accessibles… pour un total probable d’1,5 millions d’emplois nécessaires ! C’est pourquoi notre association considère que le plein emploi véritable ne peut être qu’un plein emploi solidaire.

Le plein emploi solidaire repose sur 3 piliers :

  • La durée indéterminée : La possibilité de contrats d’insertion à durée indéterminée est la seule solution pour des parcours sans échec, à l’image des parcours en EA et en ESAT.
  • Un financement à proportion des besoins : Tout comme les allocations, ces emplois accessibles doivent faire l’objet d’un financement à proportion des besoins, autrement dit un financement évaluatif et non limitatif ;
  • Un pouvoir politique local : Enfin, les multiples territoires expérimentaux ont montré que seul un pouvoir politique local, qui permet de réunir autour de la table tous les acteurs concernés et de mettre au centre de la discussion les personnes privées d’emploi, peut prétendre œuvrer efficacement pour éradiquer la privation durable d’emploi.

La stratégie en 2 points

Une mobilisation de tous les acteurs de la lutte contre la privation d’emploi

C’est l’union des ELPE au niveau local qui permet d’éradiquer la privation d’emploi. Le Tour de France des territoires de plein emploi solidaire, en mobilisant les territoires participant à la lutte, ainsi que les ELPE locales et leurs salariés sortis de la privation d’emploi, a pour objectif de préparer les esprits à la constitution d’un grand Collectif national pour le droit d’obtenir un emploi.

La démonstration d’un coût réel très faible des emplois accessibles en ELPE

Estimez le coût de votre ELPE grâce à notre convertisseur et faites-nous parvenir les résultats : témoignons collectivement que ce n’est pas l’argent qui manque !

Le Conseil d’administration

Président – Patrick Valentin
Secrétaire – Bernard Arru
Trésorier – Julien Lemarchand

Personnes morales représentant les Entreprises de Lutte contre la Privation d’Emploi (ELPE)

Eco-Etang (EA) – Betty Rabouin, directrice
Kypseli (ESAT) – Hervé Rémy, directeur
AITA, EITA, Adis Intérim (AI, EI, ETTI) – Benoit Akkaoui, président
Revie-Verre (ACI) – Jérôme Charbonnel, directeur
Le Jardin de Cocagne Angevin (ACI) – Julien Lemarchand, directeur
Asure (EBE) – Sandra Penisson, directrice

Personnes physiques siégant à titre individuel

Bruno André – membre de la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS) Pays de la Loire
Bernard Arru – conseiller d’administration de l’EBE Esiam
André Cottenceau – président de l’AI Initiatives Emplois
Grégoire Dupont – directeur général de Kypseli
Jean-Michel Marchand – ancien maire et président de la Communauté d’Agglomération Saumur Val de Loire
Elio Viveiros – directeur du Comité d’Amis d’Emmaus

Les invités

Viviane Le Ny – présidente de l’ACI L’Eclaircie